L’efficacité énergétique : de la cave au grenier

1- Isolation et étanchéité:

Dans les maisons neuves, on isole en posant un pare-air, un isolant (laine de fibre de verre en format 2×6) et un pare-vapeur. Ceci est souvent impossible à effectuer sur les anciennes maisons, dont on ne peut épaissir l’intégralité des murs adéquatement (à l’époque les maisons n’étant pas pensées pour une isolation optimale). Isoler avec du polyuréthane giclé pour obtenir un excellent niveau de performance et ainsi atteindre le standard r20 d’isolation est habituellement une bonne alternative. Cette isolation permet de garder la chaleur à l’intérieur et l’air frais à l’extérieur.

Lors de la rénovation du sous-sol, il est essentiel d’isoler la fondation par l’intérieur tout en s’assurant que celle-ci soit protégée des infiltrations d’eau par l’extérieur (bien que résistantes, les fondations en pierre pourraient souffrir d’un isolant intérieur si elles ne sont pas étanches à l’extérieur).

Il est très utile d’isoler les solives de rive avec du polyuréthane giclé couvert d’un coupe-feu comme le gypse (le polyuréthane giclé étant toxique et potentiellement inflammable). La solive de rive ceinture la maison et peut devenir un canon à air vers l’intérieur de votre maison. D’où l’importance de s’assurer que celle-ci soit particulièrement bien isolée.

2- Réparer ou remplacer les portes et fenêtres :

Faire remplacer les portes et fenêtres peu efficaces par des produits écoénergétiques (avec mention Energy Star) comportant un vitrage double ou triple, un cadre qui augmente leur capacité isolante ainsi que de multiples coupe-froid.

3- Installer ou remplacer les systèmes de chauffage et de ventilation :

Installer ou remplacer les systèmes de chauffage et de ventilation, s’il s’avère que leur âge ou une modification dans la charge de chauffage le justifie…

À partir du moment où on est serein quant à l’isolation générale de sa demeure, changer un système de chauffage et de ventilation peut permettre de sauver beaucoup d’énergie. On diminuera aussi en même temps la facture liée aux dépenses énergétiques.

Il faut cependant bien comprendre qu’une maison avec un bon système de chauffage et de ventilation n’aura pas du tout le même rendement si elle est mal isolée. Alors qu’une maison bien isolée de 120 m2 avec un bon système peut dépenser entre 6300 et 8500 KWH, une maison mal isolée de la même taille variera souvent entre 24 000 et 34 000 KWH en dépense énergétique.

4- Ventiler l’entre toit :

On s’assure que l’isolant ajouté dans l’entre toit soit disposé de manière à ne pas gêner la ventilation. Si le chauffage surchauffe l’entre toit par manque d’espace pour une ventilation adéquate, il y a des risques d’infiltrations d’eau, de condensation et de moisissure (lorsque la neige sur le toit fond par trop de chaleur) ainsi que d’accumulation de glace sur les rebords du toit.

Il est important d’isoler, bien sûr. Or, on peut voir que trop isoler peut avoir certains contre-effets. Comme dans toute chose, il y a là une notion d’équilibre. En visant à respecter les normes d’isolation thermique et on arrive à trouver une situation confortable.

5- Isoler les canalisations :

On ajoute une enveloppe isolante autour du chauffe-eau et un isolant autour des tuyaux de plomberie pour réduire les pertes de chaleur. Ceux-ci auront ainsi besoin d’une quantité moins importante en énergie pour se tenir à la température souhaitée.

Le pire ennemi de la tuyauterie demeure le gel, qui risque de faire éclater les conduits. Bien les isoler peut aider à éviter les désagréments liés à un dégât des eaux.

Avant d’entreprendre les travaux de rénovation

Voici donc les 5 solutions permettant d’améliorer l’efficacité énergétique d’une maison. Cependant, avant d’entreprendre des travaux, plusieurs ressources sont possibles :

— Il est possible de faire effectuer une inspection de l’état actuel des murs, du toit, des fondations, des portes et des fenêtres par ESPÉ, qui sera accompagné par un spécialiste indépendant de l’enveloppe des bâtiments. Un test de thermographie (permettant de faire une image des objets les plus froids par caméra infrarouge) et d’infiltrométrie (mesurant l’étanchéité à l’air des bâtiments) pourront être effectués pour voir l’étendue du travail à effectuer.

— Ensuite, toujours avant de commencer les travaux, on peut accompagner nos clients dans une demande auprès du programme Rénoclimat du gouvernement du Québec pour obtenir la visite d’un conseiller en efficacité énergétique. Celui-ci aura comme responsabilité de les aider à identifier les travaux à réaliser pour en améliorer l’efficacité énergétique de leur demeure. Des subventions pourraient s’appliquer pour certains des travaux.

ESPÉ est là pour vous accompagner dans votre projet de rénovation écologique.